Julia Margaret Cameron
Julia Margaret Cameron , pionniere de la photographie d'art
Photographe amateur devenue portraitiste renommée, Julia Margaret Cameron eut une véritable démarche artistique. Animée par une recherche de la beauté et de l'esthétique, elle cherchait à capter la personnalité des sujets qui posaient pour elle. Cette démarche était novatrice, à une époque où la photographie, technique encore récente, était surtout estimée pour sa précision documentaire.
Julia Margaret Cameron (1870),
par son fils Henry Herschel Hay Cameron
Biographie
La carrière photographique de Cameron fut courte (environ 12 ans) et commença tardivement dans sa vie. Son travail a eu un impact notable sur la photographie moderne, en particulier ses portraits au cadrage serré et au flou artistique
Julia Margaret Cameron (11 juin 1815 à Calcutta– 26 janvier1879 à Ceylan)
En 1863 alors que Julia Margaret Cameron fêtait ses 48 ans, sa fille aînée lui offrit un appareil photo. Elle débuta alors sa carrière de photographe, qu'elle se mit aussitôt à pratiquer avec passion. Elle employait le procédé au collodion humide convertissant sa cave à charbon en cabinet noir et un poulailler vitré en atelier. En moins d'un an, elle devint membre de la Société photographique de Londres. Sa force de caractère et sa position sociale lui permettaient de mener de front cette activité dévorante et la conduite d'une nombreuse maisonnée — dont six enfants.
Julia Margaret Cameron était souvent amie avec les personnes qu'elle photographiait, et essayait de capter leur personnalité dans ses portraits. La plupart sont des plans rapprochés, cadrés serré autour du visage du sujet. Les détails sont estompés par l'éclairage en clair obscur et l'objectif choisi. Un effet de flou volontaire donne un rendu vaporeux mais net aux bons endroits La pose pouvait durer plusieurs minutes, parce que Cameron utilisait une lumière tamisée et de grandes plaques. Il résulte de ces portraits une impression d'intimité et d'intensité psychologique.
Les critiques de l'époque se sont souvent gaussés du flou de ses images, qui contrevenait à ce qu'on jugeait alors devoir être les qualités d'une bonne photographie : netteté, précision, fidélité de la représentation du réel.
En 1875, les Cameron, à court d'argent, retournèrent à Ceylan. Julia y pratiqua très peu la photographie. Elle avait des difficultés à se procurer les produits chimiques et l'eau pure dont elle avait besoin pour développer et imprimer ses photographies. De plus, elle n'avait plus accès à la communauté artistique londonienne. Enfin, elle n'avait pas de marché pour diffuser ses photographies comme en Angleterre. Aussi prit-elle peu de photos, sinon quelques images posées d'hommes, de femmes ou d'enfants ceylanais, comme lorsqu'elle saisissait ses voisins en Angleterre. Presque rien de ce travail ne subsiste aujourd'hui.
Summers days 1866
1865
Sir John Herschel 1867
Julia Jackson,1867
Deux enfants à l'ombrelle
Le rêve d'avril 1869
Rachel Gurney, I Wait, 1872,
A Group of Kalutara Peasants, 1878,
Charles darwin 1881 Alfred, lord Tennysson Adrianna
Henry taylor 1865
1870
the May Queen 1874
L'ange de la maison 1871
Julia Margaret Cameron (1870),
par son fils Henry Herschel Hay Cameron
Biographie
La carrière photographique de Cameron fut courte (environ 12 ans) et commença tardivement dans sa vie. Son travail a eu un impact notable sur la photographie moderne, en particulier ses portraits au cadrage serré et au flou artistique
Julia Margaret Cameron (11 juin 1815 à Calcutta– 26 janvier1879 à Ceylan)
En 1863 alors que Julia Margaret Cameron fêtait ses 48 ans, sa fille aînée lui offrit un appareil photo. Elle débuta alors sa carrière de photographe, qu'elle se mit aussitôt à pratiquer avec passion. Elle employait le procédé au collodion humide convertissant sa cave à charbon en cabinet noir et un poulailler vitré en atelier. En moins d'un an, elle devint membre de la Société photographique de Londres. Sa force de caractère et sa position sociale lui permettaient de mener de front cette activité dévorante et la conduite d'une nombreuse maisonnée — dont six enfants.
Julia Margaret Cameron n'était pas une technicienne accomplie mais elle ne cherchait pas à produire des images documentaires nettes et détaillées. Elle pensait que la photographie pouvait être un art si elle était pratiquée avec imagination, esprit et sens esthétique. Elle écrivit : « j'aspirais à capter toute la beauté qui se présentait devant moi et finalement, cette aspiration a été satisfaite. ». Elle prit ainsi part au débat qui avait surgi depuis quelques années, à savoir si la photographie pouvait avoir une valeur artistique ou pas.
La majeure partie des photographies de Cameron entre dans deux catégories : les portraits et les illustrations pour des œuvres littéraires.
Les portraits réalisés par Julia Margaret Cameron restent importants aujourd'hui. Ils sont parfois la seule photographie existante de personnalités historiques, prise à une époque où cette technique était encore nouvelle et complexe. Beaucoup de ces portraits ont également perduré en raison de leur qualité artistique.Julia Margaret Cameron était souvent amie avec les personnes qu'elle photographiait, et essayait de capter leur personnalité dans ses portraits. La plupart sont des plans rapprochés, cadrés serré autour du visage du sujet. Les détails sont estompés par l'éclairage en clair obscur et l'objectif choisi. Un effet de flou volontaire donne un rendu vaporeux mais net aux bons endroits La pose pouvait durer plusieurs minutes, parce que Cameron utilisait une lumière tamisée et de grandes plaques. Il résulte de ces portraits une impression d'intimité et d'intensité psychologique.
Les critiques de l'époque se sont souvent gaussés du flou de ses images, qui contrevenait à ce qu'on jugeait alors devoir être les qualités d'une bonne photographie : netteté, précision, fidélité de la représentation du réel.
En 1875, les Cameron, à court d'argent, retournèrent à Ceylan. Julia y pratiqua très peu la photographie. Elle avait des difficultés à se procurer les produits chimiques et l'eau pure dont elle avait besoin pour développer et imprimer ses photographies. De plus, elle n'avait plus accès à la communauté artistique londonienne. Enfin, elle n'avait pas de marché pour diffuser ses photographies comme en Angleterre. Aussi prit-elle peu de photos, sinon quelques images posées d'hommes, de femmes ou d'enfants ceylanais, comme lorsqu'elle saisissait ses voisins en Angleterre. Presque rien de ce travail ne subsiste aujourd'hui.
Summers days 1866
1865
Sir John Herschel 1867
Julia Jackson,1867
Deux enfants à l'ombrelle
Le rêve d'avril 1869
Rachel Gurney, I Wait, 1872,
A Group of Kalutara Peasants, 1878,
Charles darwin 1881 Alfred, lord Tennysson Adrianna
Henry taylor 1865
1870
the May Queen 1874
L'ange de la maison 1871